®© Du silence au mensonge,
Des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et philanalyste en herbe.
Tous droits réservés.
Des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et philanalyste en herbe.
Tous droits réservés.
Du silence au mensonge
Chapitre XVI
J'ai une nouvelle réunion mercredi à dix-neuf heures trente.
J'accepte les conditions de Doudou.
J'ai trouvé les deux futurs Pages !
Avec Jean-Brice et Pierre-Olivier il n'y aura pas de problème. Ils sont sympas et intelligents.
Il me faut de l'information… que proposer aux jeunes… et aux parents ?
C'est un réel problème car il est bien difficile de les lancer aussitôt dans l'Observance. Tout simplement, je dois annoncer que je suis chef scout de Saint Bernard… les spécificités viendront par la suite !
Me voici porteur de messages où pas une phrase n'est exacte. J'ai l'impression pour la deuxième fois d'être un vendeur d’encyclopédies. L'étonnant est que cela marche correctement ! Pour cette deuxième approche, c'est satisfaisant : ma manière de m'exprimer plaît aux deux jeunes qui acquiescent sans répliquer… Lorsque j'ai abandonné les scouts de D**, ils n'avaient pas voulu poursuivre, par solidarité.
Maintenant ils sont partants pour me suivre dans de nouvelles aventures. Pour les parents, ce n'est pas encore certain. Ils sont d'accord sur le principe mais désirent voir le chef de groupe afin d'être plus informés sur les assurances et la pédagogie.
Ces démarches sont prometteuses. C'est un grand pas de fait vers la création du nouvel échelon.
J'accepte les conditions de Doudou.
J'ai trouvé les deux futurs Pages !
Avec Jean-Brice et Pierre-Olivier il n'y aura pas de problème. Ils sont sympas et intelligents.
Il me faut de l'information… que proposer aux jeunes… et aux parents ?
C'est un réel problème car il est bien difficile de les lancer aussitôt dans l'Observance. Tout simplement, je dois annoncer que je suis chef scout de Saint Bernard… les spécificités viendront par la suite !
Me voici porteur de messages où pas une phrase n'est exacte. J'ai l'impression pour la deuxième fois d'être un vendeur d’encyclopédies. L'étonnant est que cela marche correctement ! Pour cette deuxième approche, c'est satisfaisant : ma manière de m'exprimer plaît aux deux jeunes qui acquiescent sans répliquer… Lorsque j'ai abandonné les scouts de D**, ils n'avaient pas voulu poursuivre, par solidarité.
Maintenant ils sont partants pour me suivre dans de nouvelles aventures. Pour les parents, ce n'est pas encore certain. Ils sont d'accord sur le principe mais désirent voir le chef de groupe afin d'être plus informés sur les assurances et la pédagogie.
Ces démarches sont prometteuses. C'est un grand pas de fait vers la création du nouvel échelon.
* * *
Lemire, informé de mon succès me relance dans l'action.
J'ai essayé d'être clair et précis… sans pour autant trop en dire ! Tu dois me faire confiance et obéir.
Je rentre à la maison et recopie en corrigeant de mon mieux le texte mal tapé, empli de fautes de frappe et d'orthographe, que je veille à corriger :
- — Maintenant que le poisson a mordu il faut que tu agisses vite et bien.
- — C'est-à-dire ?
- — Silence, Philippe.
J'ai essayé d'être clair et précis… sans pour autant trop en dire ! Tu dois me faire confiance et obéir.
Je rentre à la maison et recopie en corrigeant de mon mieux le texte mal tapé, empli de fautes de frappe et d'orthographe, que je veille à corriger :
Pages et Écuyers en France de l'OMC
OBSERVANCIA
MILITUM
CHRISTE
L'OBSERVANCE des CHEVALIERS du CHRIST.
OBSERVANCIA
MILITUM
CHRISTE
L'OBSERVANCE des CHEVALIERS du CHRIST.
* Mouvement ne cherchant pas à faire de politique.
Recherche de la discrétion. (Travaux internationaux).
Donc, pas de tutelle de la Jeunesse et des Sports, à cause de la présence des gouvernements.
Cependant, ce n'est pas une SECTE, ce n'est pas illégal : statut loi 1901 du Journal Officiel daté du 9.12.196*.
Nous sommes reconnus officiellement par le Pape.
L'important et la discrétion : faire le bien sans retour.
* On ne cherche pas la quantité. Nous voulons la qualité : maximum de 12 personnes par échelon.
Nous sommes Chevaliers du Christ.
Nous sommes rattachés aux ordres de :
CALATRAVA
ALCANTARA
MONTESSA
SANTIAGO.
Nous sommes catholiques.
Affiliation TEMPLIÈRE.
Nous tâchons de prendre pour modèle la règle de Saint Benoît.
* Il existe d'autres échelons en France : Chambéry, Metz, Paris, Reims, Tours, La Flèche, Chartres, Strasbourg… et aussi en Europe.
Un jeune n'entre que s'il est jugé digne de faire partie de l'Observance.
Il peut quitter à tout moment le mouvement, soit par sa propre volonté, soit par ordre d'expulsion pour avoir été indigne d'appartenir à l'Observance.
Bien sûr, il n'est pas possible de revenir dans l'Observance après en être parti.
* Question religion :
Ni intégriste, ni progressiste.
On sert Dieu et son pays dans sa langue, nous voulons une religion pure.
La messe du dimanche est demandée. Il est possible de se mettre en présence de Dieu sans pour cela être avec un prêtre, dans une église. (C'est une aide).
Nous avons un chapelain : le Père P **, ermite, ancien de l'abbaye de V **.
* Question assurance : une « spéciale » camp.
* Le Page :
— Il doit apprendre à obéir et à avoir le sens du devoir et du service.
— Apprendre à maîtriser les quatre éléments : eau, terre, air, feu.
— Progresser.
— Observer la loi.
C'est différent du scoutisme dans le sens où l'on ne s'occupe pas des jeunes uniquement pendant quelques réunions ou des camps… Là, c'est toute l'année, chaque jour.
C'est, si l'on veut, un apprentissage parallèle à celui des parents. D'où l'importance d'un contact entre les parents et le chef de l'échelon, ou le gouverneur.
* Les jeunes, après avoir passé les épreuves, les ayant réussies, sont nommés Page, et choisissent un parrain.
Le parrain est là pour suivre le Page partout, et être en tout temps présent pour l'aider.
* Les activités d'un Page
— En hiver : Parcours de combat pour savoir se défendre et protéger en oubliant la peur, astronomie pour saisir les déplacements de nuit, secourisme, topographie, chant, morse et sémaphore, étude de la règle, activités diverses (nombreux services).
— Lorsqu'il fait beau : grands jeux, mise en pratique de tout ce qui a été vu, marches…
— L'herbage d'été doit couronner tout le travail d'une année.
Avec ce texte à recopier, j'ai aussi droit aux principes et aux coutumes de la règle, légèrement différents de ceux lus lors de la réunion du grand jeu.
Recherche de la discrétion. (Travaux internationaux).
Donc, pas de tutelle de la Jeunesse et des Sports, à cause de la présence des gouvernements.
Cependant, ce n'est pas une SECTE, ce n'est pas illégal : statut loi 1901 du Journal Officiel daté du 9.12.196*.
Nous sommes reconnus officiellement par le Pape.
L'important et la discrétion : faire le bien sans retour.
* On ne cherche pas la quantité. Nous voulons la qualité : maximum de 12 personnes par échelon.
Nous sommes Chevaliers du Christ.
Nous sommes rattachés aux ordres de :
CALATRAVA
ALCANTARA
MONTESSA
SANTIAGO.
Nous sommes catholiques.
Affiliation TEMPLIÈRE.
Nous tâchons de prendre pour modèle la règle de Saint Benoît.
* Il existe d'autres échelons en France : Chambéry, Metz, Paris, Reims, Tours, La Flèche, Chartres, Strasbourg… et aussi en Europe.
Un jeune n'entre que s'il est jugé digne de faire partie de l'Observance.
Il peut quitter à tout moment le mouvement, soit par sa propre volonté, soit par ordre d'expulsion pour avoir été indigne d'appartenir à l'Observance.
Bien sûr, il n'est pas possible de revenir dans l'Observance après en être parti.
* Question religion :
Ni intégriste, ni progressiste.
On sert Dieu et son pays dans sa langue, nous voulons une religion pure.
La messe du dimanche est demandée. Il est possible de se mettre en présence de Dieu sans pour cela être avec un prêtre, dans une église. (C'est une aide).
Nous avons un chapelain : le Père P **, ermite, ancien de l'abbaye de V **.
* Question assurance : une « spéciale » camp.
* Le Page :
— Il doit apprendre à obéir et à avoir le sens du devoir et du service.
— Apprendre à maîtriser les quatre éléments : eau, terre, air, feu.
— Progresser.
— Observer la loi.
C'est différent du scoutisme dans le sens où l'on ne s'occupe pas des jeunes uniquement pendant quelques réunions ou des camps… Là, c'est toute l'année, chaque jour.
C'est, si l'on veut, un apprentissage parallèle à celui des parents. D'où l'importance d'un contact entre les parents et le chef de l'échelon, ou le gouverneur.
* Les jeunes, après avoir passé les épreuves, les ayant réussies, sont nommés Page, et choisissent un parrain.
Le parrain est là pour suivre le Page partout, et être en tout temps présent pour l'aider.
* Les activités d'un Page
— En hiver : Parcours de combat pour savoir se défendre et protéger en oubliant la peur, astronomie pour saisir les déplacements de nuit, secourisme, topographie, chant, morse et sémaphore, étude de la règle, activités diverses (nombreux services).
— Lorsqu'il fait beau : grands jeux, mise en pratique de tout ce qui a été vu, marches…
— L'herbage d'été doit couronner tout le travail d'une année.
Avec ce texte à recopier, j'ai aussi droit aux principes et aux coutumes de la règle, légèrement différents de ceux lus lors de la réunion du grand jeu.
Comment pourrai-je lire pareil texte ?
Comment oserais-je
montrer cela à des adultes ?
Cela me paraît bien impossible.
Je serais pris pour un illuminé.
Ce n'est pas sérieux…
et pourtant je suis membre
à part entière de ce mouvement.
Je dois trouver des jeunes Pages
pour les former et les instruire.
Comment oserais-je
montrer cela à des adultes ?
Cela me paraît bien impossible.
Je serais pris pour un illuminé.
Ce n'est pas sérieux…
et pourtant je suis membre
à part entière de ce mouvement.
Je dois trouver des jeunes Pages
pour les former et les instruire.
* * *
J'attends quelques jours avant de me lancer dans ma quête folle, sous le harcèlement de Doudou.
Tu dois faire passer le message et recruter des jeunes.
Ne me déçois pas. Ne déçois pas l’Observance !
Je n'ose pas présenter le texte aux parents de Jean-Brice, encore moins à ceux de Pierre-Olivier… Les jeunes ont tout de même droit à mon exposé de qualité.
Je bricole aussi une superbe règle beaucoup plus acceptable par des adultes.
À Jean-Brice et Pierre-Olivier, je propose la lune, le merveilleux… en pensant parfois exactement le contraire !
L'important est que les parents n'en sachent pas un mot. Lemire ira les voir lui-même s’ils en veulent davantage que ma prose…
La loi du silence fait ses nouveaux adeptes. Jean-Brice est toujours aussi enthousiaste, Pierre-Olivier beaucoup moins méfiant… même séduit. Ils sont prêts tous les deux à se jeter dans l’aventure. Ils sont ravis de me suivre !
La crainte d’une secte ?
Pour Pierre-Olivier, il n'en est plus vraiment question : nous sommes reconnus dans la France entière et auprès du Vatican ; cela doit être une preuve de qualité !
Surtout, il s’est attaché sincèrement à moi.
Enfin, j'ai commencé les démarches… nous verrons la suite.
Je demande à Doudou — pour apprécier sa réaction — de s'entretenir avec les parents. Je me fais remettre en place : très en colère, il m'explique qu'il faut prendre mes responsabilités : “je dois voler de mes propres ailes”. Lui, il a presque déjà quitté D**.
Finalement, cela me plaît !
- — Tu as ça dans la peau, m'explique-t-il ! tu pourrais vendre des frigidaires au Pôle Nord !!
Tu dois faire passer le message et recruter des jeunes.
Ne me déçois pas. Ne déçois pas l’Observance !
Je n'ose pas présenter le texte aux parents de Jean-Brice, encore moins à ceux de Pierre-Olivier… Les jeunes ont tout de même droit à mon exposé de qualité.
Je bricole aussi une superbe règle beaucoup plus acceptable par des adultes.
À Jean-Brice et Pierre-Olivier, je propose la lune, le merveilleux… en pensant parfois exactement le contraire !
L'important est que les parents n'en sachent pas un mot. Lemire ira les voir lui-même s’ils en veulent davantage que ma prose…
La loi du silence fait ses nouveaux adeptes. Jean-Brice est toujours aussi enthousiaste, Pierre-Olivier beaucoup moins méfiant… même séduit. Ils sont prêts tous les deux à se jeter dans l’aventure. Ils sont ravis de me suivre !
La crainte d’une secte ?
Pour Pierre-Olivier, il n'en est plus vraiment question : nous sommes reconnus dans la France entière et auprès du Vatican ; cela doit être une preuve de qualité !
Surtout, il s’est attaché sincèrement à moi.
Enfin, j'ai commencé les démarches… nous verrons la suite.
Je demande à Doudou — pour apprécier sa réaction — de s'entretenir avec les parents. Je me fais remettre en place : très en colère, il m'explique qu'il faut prendre mes responsabilités : “je dois voler de mes propres ailes”. Lui, il a presque déjà quitté D**.
Finalement, cela me plaît !
Les jours passent…
J'ai tout de même l'impression
de porter un secret
de plus en plus lourd
sur les épaules.
Je n'ai pas le courage
de rencontrer de nouveau
les parents,
malgré les insistances
de Lemire.
Beaucoup trop de gestes,
de paroles, de détails,
de ce que je vois,
j'entends autour de moi
ne me semble pas conciliable
avec mon idéal.
Je crains sérieusement que
Jean-Brice et Pierre-Olivier
puissent être abîmés
par Yvon, Jean-Claude et Lemire.
Jean-Brice, nu devant eux
dans le parcours du courage ?
Alors que la puberté
tarde sérieusement à œuvrer ?
Impossible !
Cela serait vraiment destructeur pour lui.
Pierre-Olivier le ferait certainement
par fierté pour moi…
Je le comprendrais aussi
qu’il m’en veuille
d’être exposé ainsi
à ces êtres malsains.
Le séjour à B **,
dont chaque étape
reste gravée dans mon esprit,
a perdu les dernières plages idylliques
des premiers jours…
Et malgré tout j'ai envie de repartir là-bas…
Tout de suite même…
car la vie ici est trop monotone.
Avec Jean-Brice et Pierre-Olivier ?
Un désastre certainement !
Je ne sais à qui me confier.
Je suis trop seul.
Qui pourrait m'écouter ?
Que je lui explique
tout ce que je ressens
sans se moquer,
sans croire ma petite personne
orgueilleuse ?
Je ne suis pas gêné de penser cela,
car l'attitude de chaque membre
de l'Observance
n'est pas la même que la mienne.
Ils sont vils,
et je les crois plus destructeurs
que constructeurs.
Différence d'éducation
due à mes origines ?
Si c'est le cas,
les barrières sont impressionnantes !
Ah, si seulement mon cousin Paul
était de nouveau auprès de moi !
Je suis trop seul…
Je suis prêt à retourner à B **.
J’ai dix-huit ans…
Je suis libre de partir à l’aventure.
J'ai tout de même l'impression
de porter un secret
de plus en plus lourd
sur les épaules.
Je n'ai pas le courage
de rencontrer de nouveau
les parents,
malgré les insistances
de Lemire.
Beaucoup trop de gestes,
de paroles, de détails,
de ce que je vois,
j'entends autour de moi
ne me semble pas conciliable
avec mon idéal.
Je crains sérieusement que
Jean-Brice et Pierre-Olivier
puissent être abîmés
par Yvon, Jean-Claude et Lemire.
Jean-Brice, nu devant eux
dans le parcours du courage ?
Alors que la puberté
tarde sérieusement à œuvrer ?
Impossible !
Cela serait vraiment destructeur pour lui.
Pierre-Olivier le ferait certainement
par fierté pour moi…
Je le comprendrais aussi
qu’il m’en veuille
d’être exposé ainsi
à ces êtres malsains.
Le séjour à B **,
dont chaque étape
reste gravée dans mon esprit,
a perdu les dernières plages idylliques
des premiers jours…
Et malgré tout j'ai envie de repartir là-bas…
Tout de suite même…
car la vie ici est trop monotone.
Avec Jean-Brice et Pierre-Olivier ?
Un désastre certainement !
Je ne sais à qui me confier.
Je suis trop seul.
Qui pourrait m'écouter ?
Que je lui explique
tout ce que je ressens
sans se moquer,
sans croire ma petite personne
orgueilleuse ?
Je ne suis pas gêné de penser cela,
car l'attitude de chaque membre
de l'Observance
n'est pas la même que la mienne.
Ils sont vils,
et je les crois plus destructeurs
que constructeurs.
Différence d'éducation
due à mes origines ?
Si c'est le cas,
les barrières sont impressionnantes !
Ah, si seulement mon cousin Paul
était de nouveau auprès de moi !
Je suis trop seul…
Je suis prêt à retourner à B **.
J’ai dix-huit ans…
Je suis libre de partir à l’aventure.
* * *
Attendant une réponse de Jean-Marc, j'ai le droit au courrier de Jean-Claude.
Sa lettre ne me choque pas davantage. Elle est en conformité avec le personnage 3G. J'ai dû commettre volontairement une faute : sous sa pression, je l'avais tutoyé. Par courrier cela m'était en effet plus facile. J'ai obéi.
Il m'envoie une lettre manuscrite sur du beau papier armorié de son aigle.
Son humour sur la famille avec Jeanne d'Arc me conforte dans ses mœurs que je ne peux pas comprendre, encore moins accepter :
Sa lettre ne me choque pas davantage. Elle est en conformité avec le personnage 3G. J'ai dû commettre volontairement une faute : sous sa pression, je l'avais tutoyé. Par courrier cela m'était en effet plus facile. J'ai obéi.
Il m'envoie une lettre manuscrite sur du beau papier armorié de son aigle.
Son humour sur la famille avec Jeanne d'Arc me conforte dans ses mœurs que je ne peux pas comprendre, encore moins accepter :
Chartres, le 12.11.8*.
Cher Philippe,
« J'ai bien reçu ta lettre et t'en remercie. Je remarque que tu sais maintenant utiliser la deuxième personne du singulier.
Je suis rentré chez moi à 22 heures 30, après avoir mis 1 heure 20 pour effectuer les derniers 23 kilomètres me séparant de Chartres.
Il ne me sera, hélas, pas possible d'aller à B ** pour Noël, car je serai à cette époque à peu près seul au service informatique…
Notre projet au Moyen-Orient prend forme et les frères sur place sont maintenant opérationnels. Tu découvriras bientôt le travail qui te sera proposé dans nos œuvres pour la paix dans le monde.
Je garde un excellent souvenir de toi, et j'espère que notre amitié naissante se transformera bientôt en réelle fraternité.
Inutile de dire que si tu passes par Chartres, il ne faut pas hésiter à frapper à la porte…
Pour ce qui est de la dernière phrase de ta lettre, dois-je comprendre qu'il y a en chaque Bourlon, un Cauchon, qui sommeille ? (C'est à prendre comme une boutade… de Dijon !).
À très bientôt j'espère,
Je t’embrasse très fraternellement :
Jean-Claude.
P.S. : Merci pour cette histoire de Jeanne d'Arc, c'est des plus passionnant.
Garde surtout secrets mes propos, pour ta sécurité. Merci de brûler cette lettre ».
Cher Philippe,
« J'ai bien reçu ta lettre et t'en remercie. Je remarque que tu sais maintenant utiliser la deuxième personne du singulier.
Je suis rentré chez moi à 22 heures 30, après avoir mis 1 heure 20 pour effectuer les derniers 23 kilomètres me séparant de Chartres.
Il ne me sera, hélas, pas possible d'aller à B ** pour Noël, car je serai à cette époque à peu près seul au service informatique…
Notre projet au Moyen-Orient prend forme et les frères sur place sont maintenant opérationnels. Tu découvriras bientôt le travail qui te sera proposé dans nos œuvres pour la paix dans le monde.
Je garde un excellent souvenir de toi, et j'espère que notre amitié naissante se transformera bientôt en réelle fraternité.
Inutile de dire que si tu passes par Chartres, il ne faut pas hésiter à frapper à la porte…
Pour ce qui est de la dernière phrase de ta lettre, dois-je comprendre qu'il y a en chaque Bourlon, un Cauchon, qui sommeille ? (C'est à prendre comme une boutade… de Dijon !).
À très bientôt j'espère,
Je t’embrasse très fraternellement :
Jean-Claude.
P.S. : Merci pour cette histoire de Jeanne d'Arc, c'est des plus passionnant.
Garde surtout secrets mes propos, pour ta sécurité. Merci de brûler cette lettre ».
Je sens qu'il me faudrait agir…
mais pourquoi ?
C'est si mystérieux, si envoûtant !
B **, la maisonnette,
cette foison de vieux livres…
Au-delà de la crypte ?
Les mystères des Templiers ?
Suis-je heureux ?
Je passe la plupart de mon temps
enfermé dans ma chambre,
peu soucieux de mon travail scolaire
ou de la famille.
Seul…
Seul,
parce que personne
n'est en mesure
de m'écouter,
de m’aimer.
La loi du silence
ne me permet pas
de communiquer davantage.
Si quelqu'un pouvait m'être accessible ?
mais pourquoi ?
C'est si mystérieux, si envoûtant !
B **, la maisonnette,
cette foison de vieux livres…
Au-delà de la crypte ?
Les mystères des Templiers ?
Suis-je heureux ?
Je passe la plupart de mon temps
enfermé dans ma chambre,
peu soucieux de mon travail scolaire
ou de la famille.
Seul…
Seul,
parce que personne
n'est en mesure
de m'écouter,
de m’aimer.
La loi du silence
ne me permet pas
de communiquer davantage.
Si quelqu'un pouvait m'être accessible ?
Vers le
Chapitre XVII
Chapitre XVII
®© Du silence au mensonge,
Des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et philanalyste en herbe.
Tous droits réservés.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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