Yves Philippe de Francqueville,
pirate des mots et philanalyste en herbe
propose un autre regard avec
Jean-Claude
pour les nouveaux Contes de moelle :
pirate des mots et philanalyste en herbe
propose un autre regard avec
Jean-Claude
pour les nouveaux Contes de moelle :
Demain matin
Dès demain matin…
Demain matin, je dois rapporter les clefs à l’huissier.
Déposer aussi chez la commissaire-priseur, l’ensemble des objets de l’inventaire réduit au minimum, à la vue de l'état général. C’était la condition.
Elle a été vraiment compréhensive et presque amusée de cette proposition qu’elle a acceptée contre toute attente… malgré la désapprobation de son associé.
Alex passera tôt, j’espère, afin de m’aider au transport. Qu’il puisse aussi récupérer ce qu’il voudra, avant que tout ne soit réduit en poussière par les engins de démolition…
Le temps maintenant m’est limité pour une mission qu’il m’a semblé essentielle.
Fichu soir de novembre : la pluie bat son plein. La camionnette enfin garée tant bien que mal sur une place "livraison" pas trop loin…
Courir…
Il est déjà vingt-et-une heures passées lorsque je parviens non sans difficultés à ouvrir la porte de secours. Le volet roulant électrique de la grande entrée n’a pas daigné se lever malgré mes suppliques…
Avec la lampe de mon téléphone, je réussis à me diriger jusqu’au compteur.
En vain.
EDF ne fait pas de sentiment ; l’expédition sera lancée avec l'unique lumière de la LED. Il faudra s’en satisfaire.
Jean Claude m’avait dessiné un plan sommaire et la pauvre liste de ce qu’il souhaitait conserver de trente années de passion.
Pour tout ce qui reste inventorié… demain matin, destination l’hôtel des ventes, afin d’achever la liquidation et dans la foulée une mise à la benne méthodique des reliefs de l’histoire de sa vie.
Cet endroit deviendra alors — c'est confirmé par son nouveau propriétaire — l’annexe d’un lieu fort apprécié par d’autres montpelliérains férus de réunions, spectacles et plaisirs sous des regards différents, dans ce monde qui a tant besoin de rencontres !
Trois marches à grimper ; j’entre dans le petit hall.
La billetterie.
Aussi curieux qu’impatient, je ne m’arrête pas : il me faut avant tout parcourir ce labyrinthe dont il m’a tant parlé… que je ne saurais totalement imaginer.
Une découverte unique, exceptionnelle de ce lieu étrange, fantastique à sa manière, avant sa disparition totale !
Je vis cet instant comme témoin ultime d’une histoire que personne n’osera peut-être conter après moi…
Mes connaissances et appréciation des lieux s’étaient toujours limitées au rez-de-chaussée…
J’avance…
Comme si tout allait s’effacer après chacun de mes pas…
Comme si ce soir était déjà demain…
Je m’imprègne des images offertes par l'unique faisceau de lumière avant que tout cela ne s'oublie, afin d’en garder le souvenir : en être la mémoire vive.
Imaginer les temps glorieux plutôt que d’en fixer quelques tristes photos de la désolation.
Voilà l’espace restauration.
Les chaises hautes devant le petit bar cachant la kitchenette, les quatre tables basses, le canapé et les fauteuils poussiéreux. Pas même un fantôme pour égayer l'endroit qui n’a pas vu d’autre âme en peine depuis plus de trois ans.
Le couloir aux casiers… Les plaques numérotées de cuivre, autrefois rutilantes, sont devenues verdâtres.
Je repousse du pied un tabouret de fer, renversé sur le carrelage grisâtre.
Bruit strident détestable qui brise cependant ce silence morbide, angoissant.
Maintenant, à moi l’escalier qui conduit aux chambres !
À l’étage.
De l’eau, beaucoup d’eau. Il pleut ; cela suinte de partout. La toiture est percée, une vraie flaque ici et là, ça glisse. Le plancher me semble peu fiable.
Une visite en un tour rapide, très rapide… Je redescends vite, le souffle coupé, estomaqué.
Davantage bouleversé et moins surpris par le décor que par le danger réel.
Malgré l'éclairage limité, j’ai tout vu, tout compris ou presque… peut-être ?
Les colonnes de distributions encore à demi-remplies.
Au centre, la salle commune et ses banquettes en désordre, devant une petite estrade. Et toutes ces étroites fenêtres — hautes avec leurs clapets et mi-basses aux formes étonnantes — donnant chacune sur les chambres…
La vie stoppée en plein élan…
Faudra-t-il revenir demain ?
Peut-être ? Quoi qu’il n’y a rien semble-t-il à récupérer en haut.
S’imprégner de tout cet espace qui va disparaître.
L’antre de Jean Claude n’est déjà plus qu’une illusion d’un passé fantasmagorique. Il m’avait déjà beaucoup appris sur son monde… je prends maintenant davantage conscience de son univers, lors de ces nouvelles trouvailles.
Même une personne libérée de toute culpabilité ne saurait en relater les scènes, voire les décrire, sans une certaine bravoure.
J’hésite…
Non, vraiment !
Pas de photo.
Qu’en dire ?
L’odeur insoutenable.
La décrépitude des lieux m’attriste.
La pourriture a envahi la plupart des matelas autrefois d’un rouge vif que l’on devine encore.
Les portes coulissantes se bloquent. La peinture aux murs s’écaille et le salpêtre a conquis depuis longtemps le moindre recoin possible.
Les armatures et l’ensemble de chaînages en fer forgé dont Jean Claude était si fier sont maintenant épars, sans plus aucune utilité, dans un jus de rouille désolant.
Il m’avait si souvent vanté cette belle époque où il recevait en moyenne, au moins cent visiteurs par jour !
Au pied de l’escalier, le dernier témoin de ces temps glorieux est encore là pour son ultime nuit : sur sa colonne de béton façonnée à l'antique, il trône toujours aussi fier, le bel éphèbe !
À taille humaine, patiné vert-bronze dans l’idée de la statuaire grecque, ce survivant de pierre n’a rien perdu de ses attributs.
Il fait partie de l’inventaire…
J’imagine sa mise à prix tantôt et le savoir poursuivre ses conquêtes dans un jardin privé ?
De retour au rez-de-chaussée, apaisé, je poursuis mon chemin de salle en salle, voyageant à travers une ère révolue. Porte après porte, je redécouvre celles qu’il nommait dans son langage poétique, la sèche et l’humide… qui ne sont plus que désolation de moisissures, de puanteur.
Non… ne pas s’attarder.
Garder seulement une image, un décor de l’ensemble, puisque j’ai la vision globale, le plan et les souvenirs qui s’ajoutent à ceux de Jean Claude… cela suffit donc.
Une quinte de toux de plus…
Je m’oblige à rejoindre le salon… ce qu’il en reste…
Les effets de la maigre liste y sont quasiment tous cantonnés avec l’accueil.
C’est assez facilement que je puis remplir mon grand sac de voyage d’objets disparates qui seront épargnés de la vente, à ma demande, selon le bon vouloir de la commissaire-priseur qui daigna survoler les lieux sans trop de dégout, voici déjà presque un an…
L’annonce de quelques cadeaux oubliés dans son départ précipité : des babioles offertes à Jean Claude, de menus souvenirs sans valeur marchande, que la pelleteuse ne broiera pas…
L’univers de mon ami ne saurait se cantonner à deux DVD, un peignoir chiffré de ses initiales, quelques beaux restes d’un service en cristal, entre autre, aussi ces deux audacieux dessins au mur à décrocher… et ce lourd Manneken-Pis de métal : tire-bouchon fantasque qu’il aimait exhiber !
Il y a de-même — que je retrouve sans trop de difficulté parmi ce qu’il avait caché en toute hâte — un beau service à café en vieux Limoges et ses petites cuillères argentées, sa boîte à cigares en bois de rose et nacre…
Enfin.
Enfin, pour si peu ?
Pourquoi mon retour en ces lieux… ce soir pluvieux ?
Tant d’insistance auprès de l’huissier pour tout cela, ce serait presque vain… absurde… quoique ?
Alors, alors, avant l’adieu… avant de partir, de refermer la porte comme l’on rabat le couvercle d’un cercueil sur un monde ancien, je pense surtout à ouvrir une dernière fois la vieille caisse enregistreuse.
Relever le tiroir vide de toute monnaie et passer la main dessous afin d’en extraire tout au fond un petit carnet Moleskine pourpre, épargné par le temps.
Il ne rejoint pas les objets hétéroclites du grand sac bien rempli.
Précieusement, sans en briser le vieil élastique, je le place dans la poche de ma veste, près du cœur…
Il est temps de partir !
Dès demain matin, Jean Claude va retrouver son trésor.
Un trésor à garder précieusement : la liste de tous les plus fidèles clients de son sauna…
Enfin, ceux qu’il a aimé, ceux qu’il a tant aimé, lorsqu’il était La Claudia !
Demain matin, je dois rapporter les clefs à l’huissier.
Déposer aussi chez la commissaire-priseur, l’ensemble des objets de l’inventaire réduit au minimum, à la vue de l'état général. C’était la condition.
Elle a été vraiment compréhensive et presque amusée de cette proposition qu’elle a acceptée contre toute attente… malgré la désapprobation de son associé.
Alex passera tôt, j’espère, afin de m’aider au transport. Qu’il puisse aussi récupérer ce qu’il voudra, avant que tout ne soit réduit en poussière par les engins de démolition…
Le temps maintenant m’est limité pour une mission qu’il m’a semblé essentielle.
Fichu soir de novembre : la pluie bat son plein. La camionnette enfin garée tant bien que mal sur une place "livraison" pas trop loin…
Courir…
Il est déjà vingt-et-une heures passées lorsque je parviens non sans difficultés à ouvrir la porte de secours. Le volet roulant électrique de la grande entrée n’a pas daigné se lever malgré mes suppliques…
Avec la lampe de mon téléphone, je réussis à me diriger jusqu’au compteur.
En vain.
EDF ne fait pas de sentiment ; l’expédition sera lancée avec l'unique lumière de la LED. Il faudra s’en satisfaire.
Jean Claude m’avait dessiné un plan sommaire et la pauvre liste de ce qu’il souhaitait conserver de trente années de passion.
Pour tout ce qui reste inventorié… demain matin, destination l’hôtel des ventes, afin d’achever la liquidation et dans la foulée une mise à la benne méthodique des reliefs de l’histoire de sa vie.
Cet endroit deviendra alors — c'est confirmé par son nouveau propriétaire — l’annexe d’un lieu fort apprécié par d’autres montpelliérains férus de réunions, spectacles et plaisirs sous des regards différents, dans ce monde qui a tant besoin de rencontres !
Trois marches à grimper ; j’entre dans le petit hall.
La billetterie.
Aussi curieux qu’impatient, je ne m’arrête pas : il me faut avant tout parcourir ce labyrinthe dont il m’a tant parlé… que je ne saurais totalement imaginer.
Une découverte unique, exceptionnelle de ce lieu étrange, fantastique à sa manière, avant sa disparition totale !
Je vis cet instant comme témoin ultime d’une histoire que personne n’osera peut-être conter après moi…
Mes connaissances et appréciation des lieux s’étaient toujours limitées au rez-de-chaussée…
J’avance…
Comme si tout allait s’effacer après chacun de mes pas…
Comme si ce soir était déjà demain…
Je m’imprègne des images offertes par l'unique faisceau de lumière avant que tout cela ne s'oublie, afin d’en garder le souvenir : en être la mémoire vive.
Imaginer les temps glorieux plutôt que d’en fixer quelques tristes photos de la désolation.
Voilà l’espace restauration.
Les chaises hautes devant le petit bar cachant la kitchenette, les quatre tables basses, le canapé et les fauteuils poussiéreux. Pas même un fantôme pour égayer l'endroit qui n’a pas vu d’autre âme en peine depuis plus de trois ans.
Le couloir aux casiers… Les plaques numérotées de cuivre, autrefois rutilantes, sont devenues verdâtres.
Je repousse du pied un tabouret de fer, renversé sur le carrelage grisâtre.
Bruit strident détestable qui brise cependant ce silence morbide, angoissant.
Maintenant, à moi l’escalier qui conduit aux chambres !
À l’étage.
De l’eau, beaucoup d’eau. Il pleut ; cela suinte de partout. La toiture est percée, une vraie flaque ici et là, ça glisse. Le plancher me semble peu fiable.
Une visite en un tour rapide, très rapide… Je redescends vite, le souffle coupé, estomaqué.
Davantage bouleversé et moins surpris par le décor que par le danger réel.
Malgré l'éclairage limité, j’ai tout vu, tout compris ou presque… peut-être ?
Les colonnes de distributions encore à demi-remplies.
Au centre, la salle commune et ses banquettes en désordre, devant une petite estrade. Et toutes ces étroites fenêtres — hautes avec leurs clapets et mi-basses aux formes étonnantes — donnant chacune sur les chambres…
La vie stoppée en plein élan…
Faudra-t-il revenir demain ?
Peut-être ? Quoi qu’il n’y a rien semble-t-il à récupérer en haut.
S’imprégner de tout cet espace qui va disparaître.
L’antre de Jean Claude n’est déjà plus qu’une illusion d’un passé fantasmagorique. Il m’avait déjà beaucoup appris sur son monde… je prends maintenant davantage conscience de son univers, lors de ces nouvelles trouvailles.
Même une personne libérée de toute culpabilité ne saurait en relater les scènes, voire les décrire, sans une certaine bravoure.
J’hésite…
Non, vraiment !
Pas de photo.
Qu’en dire ?
L’odeur insoutenable.
La décrépitude des lieux m’attriste.
La pourriture a envahi la plupart des matelas autrefois d’un rouge vif que l’on devine encore.
Les portes coulissantes se bloquent. La peinture aux murs s’écaille et le salpêtre a conquis depuis longtemps le moindre recoin possible.
Les armatures et l’ensemble de chaînages en fer forgé dont Jean Claude était si fier sont maintenant épars, sans plus aucune utilité, dans un jus de rouille désolant.
Il m’avait si souvent vanté cette belle époque où il recevait en moyenne, au moins cent visiteurs par jour !
Au pied de l’escalier, le dernier témoin de ces temps glorieux est encore là pour son ultime nuit : sur sa colonne de béton façonnée à l'antique, il trône toujours aussi fier, le bel éphèbe !
À taille humaine, patiné vert-bronze dans l’idée de la statuaire grecque, ce survivant de pierre n’a rien perdu de ses attributs.
Il fait partie de l’inventaire…
J’imagine sa mise à prix tantôt et le savoir poursuivre ses conquêtes dans un jardin privé ?
De retour au rez-de-chaussée, apaisé, je poursuis mon chemin de salle en salle, voyageant à travers une ère révolue. Porte après porte, je redécouvre celles qu’il nommait dans son langage poétique, la sèche et l’humide… qui ne sont plus que désolation de moisissures, de puanteur.
Non… ne pas s’attarder.
Garder seulement une image, un décor de l’ensemble, puisque j’ai la vision globale, le plan et les souvenirs qui s’ajoutent à ceux de Jean Claude… cela suffit donc.
Une quinte de toux de plus…
Je m’oblige à rejoindre le salon… ce qu’il en reste…
Les effets de la maigre liste y sont quasiment tous cantonnés avec l’accueil.
C’est assez facilement que je puis remplir mon grand sac de voyage d’objets disparates qui seront épargnés de la vente, à ma demande, selon le bon vouloir de la commissaire-priseur qui daigna survoler les lieux sans trop de dégout, voici déjà presque un an…
L’annonce de quelques cadeaux oubliés dans son départ précipité : des babioles offertes à Jean Claude, de menus souvenirs sans valeur marchande, que la pelleteuse ne broiera pas…
L’univers de mon ami ne saurait se cantonner à deux DVD, un peignoir chiffré de ses initiales, quelques beaux restes d’un service en cristal, entre autre, aussi ces deux audacieux dessins au mur à décrocher… et ce lourd Manneken-Pis de métal : tire-bouchon fantasque qu’il aimait exhiber !
Il y a de-même — que je retrouve sans trop de difficulté parmi ce qu’il avait caché en toute hâte — un beau service à café en vieux Limoges et ses petites cuillères argentées, sa boîte à cigares en bois de rose et nacre…
Enfin.
Enfin, pour si peu ?
Pourquoi mon retour en ces lieux… ce soir pluvieux ?
Tant d’insistance auprès de l’huissier pour tout cela, ce serait presque vain… absurde… quoique ?
Alors, alors, avant l’adieu… avant de partir, de refermer la porte comme l’on rabat le couvercle d’un cercueil sur un monde ancien, je pense surtout à ouvrir une dernière fois la vieille caisse enregistreuse.
Relever le tiroir vide de toute monnaie et passer la main dessous afin d’en extraire tout au fond un petit carnet Moleskine pourpre, épargné par le temps.
Il ne rejoint pas les objets hétéroclites du grand sac bien rempli.
Précieusement, sans en briser le vieil élastique, je le place dans la poche de ma veste, près du cœur…
Il est temps de partir !
Dès demain matin, Jean Claude va retrouver son trésor.
Un trésor à garder précieusement : la liste de tous les plus fidèles clients de son sauna…
Enfin, ceux qu’il a aimé, ceux qu’il a tant aimé, lorsqu’il était La Claudia !
Tapuscrit réalisé à Montpellier, le 5 mars 2020
affiné le 10 mars 2020.
Manuscrit réalisé lors d'un atelier d'écriture d'avant le "confinement" : merci à Isabelle.
à partir de souvenirs d'une épopée lointaine !
Yves Philippe de Francqueville ©
yvesdefrancqueville@yahoo.fr
affiné le 10 mars 2020.
Manuscrit réalisé lors d'un atelier d'écriture d'avant le "confinement" : merci à Isabelle.
à partir de souvenirs d'une épopée lointaine !
Yves Philippe de Francqueville ©
yvesdefrancqueville@yahoo.fr
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Bonne lecture.
Merci de votre fidélité !
À ce jour, au 10 mars 2020 environ 10.000 visites de pages en moyenne — par mois — sur la totalité des différents sites et blogs (plus de 12 à découvrir dans un réel labyrinthe de mots) et cela se construit depuis mai 2013 !
Être lu "sense" la réalité de l'écrivain !
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Vous venez de lire Demain matin.
Ce conte est issue des nouveaux Contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots… tous droits réservés ©.
Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte détestable de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui accueille la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
Si le nom de l'auteur Yves Philippe de Francqueville apparaît souvent, c'est pour donner de l'aisance aux moteurs de recherche…
Ce conte est issue des nouveaux Contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots… tous droits réservés ©.
Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte détestable de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui accueille la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
Si le nom de l'auteur Yves Philippe de Francqueville apparaît souvent, c'est pour donner de l'aisance aux moteurs de recherche…
Auteur : Yves Philippe de Francqueville