Création artistique de Franck PASQUALINI pour le poème L'envol, extrait du recueil Solitude étrangère ©.
Yves Philippe de Francqueville
pirate des mots et philanalyste en herbe,
présente le quatrième et dernier tome du Cycle de l'Austrel : la Mort de l'Archyeur.
Première partie.
Tous droits réservés ©.
Yves Philippe de Francqueville
pirate des mots et philanalyste en herbe,
présente le quatrième et dernier tome du Cycle de l'Austrel : la Mort de l'Archyeur.
Première partie.
Tous droits réservés ©.
Chris :
— Est-ce pour cela que beaucoup te considèrent dieu ?
Yeph :
— Donne du pain, tu seras dieu.
Si l’on manque de jeux, tu es diable !
Ils adorent…
Ils abhorrent…
Parfois certains apprennent à aimer !
Qu'ils me tuent… que leur restera-t-il ?
Ils seront morts eux-mêmes un jour.
Ont-ils seulement commencé à vivre ?
* * *
Sako :
— Ô Érik, quelle solution proposer face à tous ces malades qui sont le signe visible des échecs de la greffe seconde ?
Érik :
— Il n'y a pas de faute dans le processus… C'est le fait d'avoir voulu ôter la greffe qui a causé quelques séquelles. Sache que nos chercheurs tentent de trouver au plus vite des remèdes adaptés.
Tu dois pouvoir expliquer cela aux membres des Bases pour assurer la qualité de la communication avec la Cité.
Tu nous obtiendras ainsi l’équilibre relationnel avec les primaires.
Jouer aux apprentis sorciers avec la médecine donne toujours des catastrophes. Nous nous devons de dire toute la vérité sur le danger d'ôter la greffe seconde, sinon nous risquons de voir apparaître des maladies nouvelles comme la dégénérescence cérébrale.
Sako :
— Cette calamité est cependant bien visible aussi dans la Cité… chez les greffés ?
Érik :
— Une erreur d'appréciation, Sako.
C'est parce que les frontières sont beaucoup trop fluides…
Comme la guerre n'est plus vraiment d'actualité, il est vrai que l'on constate davantage la présence des êtres en souffrance qui quittent les Bases pour nous rejoindre afin de recouvrer le bonheur et la paix.
À toi de bien gérer l'information pour que ces handicapés ne nuisent pas au bon fonctionnement de la Cité.
Sako :
— Je comprends.
Ma mission est délicate.
Je serai à la hauteur.
Merci Érik.
Merci de votre confiance.
* * *
Chris :
— Pourtant, si Yeph se plaît dans sa recherche du sens de la vie, pourquoi n’est-il pas heureux ?
Emma :
— Parce qu’il est seul.
Chris :
— Tomas lui manque…
Emma :
— C'est surtout sa vision de l'amour qui est vraiment complexe !
Voici ce qu'il écrivait hier :
QUAND L'OMBRE GAGNE
Je suis las d'être un homme et la mort me séduit.
Vagabond solitaire,
La liberté me fuit.
La pluie sur le visage
Soulage
À terre...
Ô feux !
S'envole l'oiseau gris.
Caresse
Ivresse,
Ô dieux ?
Une chaîne, mon ombre,
Je me traîne sans bruit.
Pourquoi se relever ? Tout demeura si sombre
Et je n'ai rien reçu de mes espoirs d'amour...
J'attends ton retour.
Vagabond solitaire,
La liberté me fuit.
La pluie sur le visage
Soulage
À terre...
Ô feux !
S'envole l'oiseau gris.
Caresse
Ivresse,
Ô dieux ?
Une chaîne, mon ombre,
Je me traîne sans bruit.
Pourquoi se relever ? Tout demeura si sombre
Et je n'ai rien reçu de mes espoirs d'amour...
J'attends ton retour.
Chris :
— Oui, en effet…
Il est plutôt compliqué !
Et toi, puisque tu as tant compris sur l'amour humain, pourquoi ne le rejoins-tu pas dans son quotidien ?
Emma :
— L’amitié nous unit, mais je ne suis pas sa fidèle Antigone !
Pour l’amour, ma place n’est pas auprès de lui.
Je suis toujours en quête… parmi les autres, de l’être avec qui je serai en harmonie.
Quelques espoirs ?
J'espère…
Il me faut encore beaucoup apprendre.
Je cherche moi-même, sans comprendre encore, sans vraiment trouver.
J’essaye pour le moment de saisir qui je suis…
Yves Philippe de Francqueville pirate des mots et philanalyste en herbe, présente le quatrième et dernier tome du Cycle de l'Austrel : la Mort de l'Archyeur.
Première partie.
Toute phrase sortie de son contexte utilisée pour polémiquer serait une bassesse journalistique de plus…
L'auteur rejette toute implication à quelques propos diffamatoires.
Tous droits réservés ©.
Première partie.
Toute phrase sortie de son contexte utilisée pour polémiquer serait une bassesse journalistique de plus…
L'auteur rejette toute implication à quelques propos diffamatoires.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville