— De toutes les façons le temps que sa maman arrive…
Finissez donc…
Berlioz gagne ce soir un admirateur de plus !
La musique reprend sans que d’autres propos ne soient échangés.
L’enfant souriant n’a pas eu son mot à dire.
Le surveillant retourne au bureau du directeur — en fredonnant ce premier mouvement de la Symphonie fantastique, cette rêverie qu’il connaît si bien — pour lui décrire la scène…
Le directeur soulagé et amusé rappelle aussitôt la maman de Paul ; il la rassure et lui prie de venir tranquillement rechercher son fils !
Elle était déjà sur le chemin lorsque l’appel lui parvient.
Quelques minutes encore et la voici enfin dans l’établissement…
— Ah, monsieur, où est-donc mon petit ?
— Le surveillant général va vous y conduire chère madame.
Il va bien.
D’un pas rapide, elle arpente en compagnie de son guide, les couloirs de la vieille bâtisse et la musique se rapproche…
— Berlioz… le premier mouvement de l’Épisode de la vie d’un artiste…
Il est là-bas ?
— Oui madame, il assiste au cours de violon !
Dans la salle de classe, les archets dansent sur les violons, le morceau choisi touche à sa fin…
Le surveillant général reste à la porte.
La maman de Paul se permet d’entrer.
Évitant le moindre bruit, elle avance vers l’enfant qui ne la voit pas, et sans rien dire, se plaçant à côté de lui, tout en douceur elle met sa main dans sa main, que son fils serre fortement… sans détourner son regard des deux musiciens.
Les dernières notes s’envolent dans les larmes de joies…
Ces larmes de l’enfant se mêlent alors de rires et son visage s’embellit davantage comme un paysage, où naît l'arc-en-ciel… lorsque le soleil gagne sur la pluie !
Finissez donc…
Berlioz gagne ce soir un admirateur de plus !
La musique reprend sans que d’autres propos ne soient échangés.
L’enfant souriant n’a pas eu son mot à dire.
Le surveillant retourne au bureau du directeur — en fredonnant ce premier mouvement de la Symphonie fantastique, cette rêverie qu’il connaît si bien — pour lui décrire la scène…
Le directeur soulagé et amusé rappelle aussitôt la maman de Paul ; il la rassure et lui prie de venir tranquillement rechercher son fils !
Elle était déjà sur le chemin lorsque l’appel lui parvient.
Quelques minutes encore et la voici enfin dans l’établissement…
— Ah, monsieur, où est-donc mon petit ?
— Le surveillant général va vous y conduire chère madame.
Il va bien.
D’un pas rapide, elle arpente en compagnie de son guide, les couloirs de la vieille bâtisse et la musique se rapproche…
— Berlioz… le premier mouvement de l’Épisode de la vie d’un artiste…
Il est là-bas ?
— Oui madame, il assiste au cours de violon !
Dans la salle de classe, les archets dansent sur les violons, le morceau choisi touche à sa fin…
Le surveillant général reste à la porte.
La maman de Paul se permet d’entrer.
Évitant le moindre bruit, elle avance vers l’enfant qui ne la voit pas, et sans rien dire, se plaçant à côté de lui, tout en douceur elle met sa main dans sa main, que son fils serre fortement… sans détourner son regard des deux musiciens.
Les dernières notes s’envolent dans les larmes de joies…
Ces larmes de l’enfant se mêlent alors de rires et son visage s’embellit davantage comme un paysage, où naît l'arc-en-ciel… lorsque le soleil gagne sur la pluie !
Fin de l'histoire du violon.
Yves Philippe de Francqueville ©
yvesdefrancqueville@yahoo.fr
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C'était Le violon, extrait des nouveaux Contes de moelle, des écrits de Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots…
Toute phrase sortie de son contexte à des fins détestables sera rejetée par l'auteur, car cette histoire a du sens dans son intégralité.
Peinture de Stéphane Carbonne.
Tous droits réservés ©.
Si le nom de l'auteur apparait souvent, c'est afin de "motiver" davantage les moteurs de recherche de l'Internet…
Au 17 août 2015, le nombre de pages visitées sur l'ensemble des sites et blogs d'Yves Philippe de Francqueville se situe entre douze mille et quinze mille chaque mois, depuis près de trois ans. Merci de votre fidélité. C'est le fait d'être lu qui "sense" la vie d'un écrivain.
Si vous souhaitez faire un don pour libérer du temps d'écriture et découvrir plus rapidement les nouvelles œuvres en attente, n'hésitez surtout pas :
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville