Création artistique de Franck PASQUALINI pour le poème L'envol, extrait du recueil Solitude étrangère.
Saint-Aël présente :
La préface de la véritable histoire des trois petits cochons et du grand méchant loup, d'après des documents authentiques.
Une œuvre extraite des nouveaux Contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe…
Saint-Aël présente :
La préface de la véritable histoire des trois petits cochons et du grand méchant loup, d'après des documents authentiques.
Une œuvre extraite des nouveaux Contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe…
la véritable histoire des
trois petits cochons
et du
grand méchant loup,
d'après des documents authentiques
Préface…
Anatole France a osé — voici quelques années — relever le défi de nous conter la véritable histoire de la mystérieuse «Barbe-Bleue».
Oui, il faut lire ou relire cette célèbre étude du grand homme à la calotte, hélas plutôt oubliée du commun !
C’est un récit précieux intitulé : « les sept femmes de la Barbe-Bleue, d’après des documents authentiques »[I].
Pourquoi avait-il trouvé approprié, ce cher Anatole France, de réhabiliter cet obscur personnage avec ses contes et ses légendes qui créent le fondement de la morale pour l’éducation des jeunes enfants : la peur ?
Et bien, je laisse sur quelques lignes, la plume à ce poète, afin de l’expliciter par ses propres mots qui concluent la préface de son conte, aussi importante que le conte lui-même :
(…)
« On voulait trop me faire croire à la cruauté de cet homme pour ne pas m’en faire douter.
Ces pressentiments ne me trompaient point. Mes intuitions, qui procédaient d’une certaine connaissance de la nature humaine, devaient bientôt se changer en une certitude fondée sur des preuves irréfutables. Je découvris chez un tailleur de pierres de Saint-Jean-des-Bois divers papiers concernant la Barbe-Bleue ; entre autres son livre de raison et une plainte anonyme contre ses meurtriers, à laquelle, pour des motifs que j’ignore, il ne fut jamais donné suite. Ces documents me confirmèrent dans l’idée qu’il fut bon et malheureux et que sa mémoire succomba sous d’indignes calomnies. Dès lors, je considérai comme un devoir d’écrire sa véritable histoire, sans me faire aucune illusion sur le succès d’une telle entreprise. Cette tentative de réhabilitation est destinée, je le sais, à tomber dans le silence et l’oubli. Que peut la vérité froide et nue contre les prestiges étincelants du mensonge ? ».
Pour « les trois petits cochons et le grand méchant loup », il est de mon devoir d’agir aussi. Cette aventure mille fois revisitée est issue de divers contes déformés à la source pour satisfaire les autorités veillant sur la bonne morale d’une éducation suivie de la jeunesse européenne du XVIIIème siècle…
Oubliée… elle fut réveillée comme d’habitude par les studios Disney où notre bon Walt a su avec son équipe — non sans talent — formater l’esprit « bien pensant » de l’Amérique dualiste et conservatrice. Étonnant petit dessin animé consacré par un oscar en 1933…
Rappelons nous le refrain de la chanson :
Oui, il faut lire ou relire cette célèbre étude du grand homme à la calotte, hélas plutôt oubliée du commun !
C’est un récit précieux intitulé : « les sept femmes de la Barbe-Bleue, d’après des documents authentiques »[I].
Pourquoi avait-il trouvé approprié, ce cher Anatole France, de réhabiliter cet obscur personnage avec ses contes et ses légendes qui créent le fondement de la morale pour l’éducation des jeunes enfants : la peur ?
Et bien, je laisse sur quelques lignes, la plume à ce poète, afin de l’expliciter par ses propres mots qui concluent la préface de son conte, aussi importante que le conte lui-même :
(…)
« On voulait trop me faire croire à la cruauté de cet homme pour ne pas m’en faire douter.
Ces pressentiments ne me trompaient point. Mes intuitions, qui procédaient d’une certaine connaissance de la nature humaine, devaient bientôt se changer en une certitude fondée sur des preuves irréfutables. Je découvris chez un tailleur de pierres de Saint-Jean-des-Bois divers papiers concernant la Barbe-Bleue ; entre autres son livre de raison et une plainte anonyme contre ses meurtriers, à laquelle, pour des motifs que j’ignore, il ne fut jamais donné suite. Ces documents me confirmèrent dans l’idée qu’il fut bon et malheureux et que sa mémoire succomba sous d’indignes calomnies. Dès lors, je considérai comme un devoir d’écrire sa véritable histoire, sans me faire aucune illusion sur le succès d’une telle entreprise. Cette tentative de réhabilitation est destinée, je le sais, à tomber dans le silence et l’oubli. Que peut la vérité froide et nue contre les prestiges étincelants du mensonge ? ».
Pour « les trois petits cochons et le grand méchant loup », il est de mon devoir d’agir aussi. Cette aventure mille fois revisitée est issue de divers contes déformés à la source pour satisfaire les autorités veillant sur la bonne morale d’une éducation suivie de la jeunesse européenne du XVIIIème siècle…
Oubliée… elle fut réveillée comme d’habitude par les studios Disney où notre bon Walt a su avec son équipe — non sans talent — formater l’esprit « bien pensant » de l’Amérique dualiste et conservatrice. Étonnant petit dessin animé consacré par un oscar en 1933…
Rappelons nous le refrain de la chanson :
« Qui craint le grand méchant loup
Méchant loup, grand loup noir
Qui craint le grand méchant loup
Qui craint le grand méchant loup
Méchant loup, grand loup noir
Qui craint le grand méchant loup ? ».
Méchant loup, grand loup noir
Qui craint le grand méchant loup
Qui craint le grand méchant loup
Méchant loup, grand loup noir
Qui craint le grand méchant loup ? ».
Attention, ce serait certainement méprise que de voir en la couleur très noire du méchant loup et celle bien rose du joli museau des gentils petits cochons, une quelconque idée totalement déformée du bien et du mal…[II]
Oui, n’oublions pas que le « bien » et le « mal » sont les principes de tout enseignement de qualité pour que le bipède qui se dit homme reste finalement à l’état « d’animal politique »[III].
Faire fi du méchant loup, et des petits cochons ?
C’est j’en suis sûr, une méprise !
« Les trois petits cochons et le grand méchant loup », ce conte est toujours hélas considéré comme sans trop d’importance. S’il est aujourd’hui mondialement connu grâce à sa mise en images, en chansons et même en films, il n’a pu franchir cependant quelques limites religieuses en lien avec la nature propre de nos jeunes animaux…
Certains osent encore dire que tout cela n’est qu’une légende sans fondement et petite histoire à raconter aux enfants téméraires et trop enclins aux plaisirs des sens.
Comme Anatole France, il m’a fallu des années d’études, de recherches… d’enquêtes approfondies et des confrontations certaines avec le vrai et le faux pour pouvoir enfin m’assurer de révéler au monde la grande vérité vraie… qui n’est pas juste qu’une petite vérité d’un instant !
Ah, la vérité qui s’écrit Vérité, avec un grand « V » en jurant sur un livre sacré, en regardant droit dans les yeux, en misant la tête de sa propre mère… qu’elle est passionnante à entendre, à voir ou à lire…
En effet, je me suis informé des dires de tant de sages qui officient dans les journaux, parfois même à la télévision ou dans les ministères… J’ai même rencontré de ces puissants notables de ce monde qui ont de l’instruction… de tant de savants personnages, comme un bibliothécaire du couvent des dominicains de Lille qui ne se nommait pas Jean-Baptiste Pérès, mais qui tenta de me démontrer d’une façon très spécieuse que Hitler n’avait jamais existé et que l’histoire de ce prétendu petit caporal n’était qu’un mythe solaire. En dépit des jeux d’esprit les plus ingénieux, on ne saurait douter que le loup, les trois petits cochons et Hitler n’aient réellement existé[IV].
Enfin, j’ai tellement lu d’informations forcément vraies — puisque issues de l’Internet — comme Wikipédia et beaucoup d’autres écrits d’experts… que j’avoue n’être au final que le modeste dépositaire de propos qui ne sont pas les miens.
Ce texte est donc un travail d’écriture !
Ah oui, pendant cette enquête, j’ai aussi compris — au risque de me mettre gravement en danger — que la vérité est un outil de communication qu’il faudrait réserver uniquement à une élite sachant l’utiliser : le noble Nicolas Machiavel en a bien expliqué l’idée en nous faisant comprendre dans Le Prince que le mensonge était un devoir d’État !
OUI ?
NON ?
J’ose en toute humilité vous inviter à rechercher la substantifique moelle si chère à François Rabelais dans ce nouveau conte de moelle…
Voici donc, pour la première fois à la disposition d’un large public, « la véritable histoire des trois petits cochons et du grand méchant loup, d’après des documents authentiques ».
Elle est annoncée sincèrement… avant l’entrée des artistes de la censure et de la morale sociétale !
Oui, n’oublions pas que le « bien » et le « mal » sont les principes de tout enseignement de qualité pour que le bipède qui se dit homme reste finalement à l’état « d’animal politique »[III].
Faire fi du méchant loup, et des petits cochons ?
C’est j’en suis sûr, une méprise !
« Les trois petits cochons et le grand méchant loup », ce conte est toujours hélas considéré comme sans trop d’importance. S’il est aujourd’hui mondialement connu grâce à sa mise en images, en chansons et même en films, il n’a pu franchir cependant quelques limites religieuses en lien avec la nature propre de nos jeunes animaux…
Certains osent encore dire que tout cela n’est qu’une légende sans fondement et petite histoire à raconter aux enfants téméraires et trop enclins aux plaisirs des sens.
Comme Anatole France, il m’a fallu des années d’études, de recherches… d’enquêtes approfondies et des confrontations certaines avec le vrai et le faux pour pouvoir enfin m’assurer de révéler au monde la grande vérité vraie… qui n’est pas juste qu’une petite vérité d’un instant !
Ah, la vérité qui s’écrit Vérité, avec un grand « V » en jurant sur un livre sacré, en regardant droit dans les yeux, en misant la tête de sa propre mère… qu’elle est passionnante à entendre, à voir ou à lire…
En effet, je me suis informé des dires de tant de sages qui officient dans les journaux, parfois même à la télévision ou dans les ministères… J’ai même rencontré de ces puissants notables de ce monde qui ont de l’instruction… de tant de savants personnages, comme un bibliothécaire du couvent des dominicains de Lille qui ne se nommait pas Jean-Baptiste Pérès, mais qui tenta de me démontrer d’une façon très spécieuse que Hitler n’avait jamais existé et que l’histoire de ce prétendu petit caporal n’était qu’un mythe solaire. En dépit des jeux d’esprit les plus ingénieux, on ne saurait douter que le loup, les trois petits cochons et Hitler n’aient réellement existé[IV].
Enfin, j’ai tellement lu d’informations forcément vraies — puisque issues de l’Internet — comme Wikipédia et beaucoup d’autres écrits d’experts… que j’avoue n’être au final que le modeste dépositaire de propos qui ne sont pas les miens.
Ce texte est donc un travail d’écriture !
Ah oui, pendant cette enquête, j’ai aussi compris — au risque de me mettre gravement en danger — que la vérité est un outil de communication qu’il faudrait réserver uniquement à une élite sachant l’utiliser : le noble Nicolas Machiavel en a bien expliqué l’idée en nous faisant comprendre dans Le Prince que le mensonge était un devoir d’État !
OUI ?
NON ?
J’ose en toute humilité vous inviter à rechercher la substantifique moelle si chère à François Rabelais dans ce nouveau conte de moelle…
Voici donc, pour la première fois à la disposition d’un large public, « la véritable histoire des trois petits cochons et du grand méchant loup, d’après des documents authentiques ».
Elle est annoncée sincèrement… avant l’entrée des artistes de la censure et de la morale sociétale !
Vous retrouverez ce conte et d'autres tout aussi passionnants dans l'ouvrage : Les nouveaux contes de moelle :
La véritable histoire des trois petits cochons et du grand méchant loup, d'après des documents authentiques, des nouveaux contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots… tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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